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A​.​K​.​A.

by Nada Roots

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1.
Henri 05:08
Henri Dehors 38 degré, on aurait même pas besoin d's'habiller. Mon ventilo balaye d'un vent léger mon 25 m². Sous l'saphir d'ma chaine stéréo tourne en boucle un vieux tube de Pino D'Angio. Dans le frigo, plus qu'une mousse, faudra qu'je sorte... bientôt. Rien qu'd'y penser des gouttes de sueur me coulent le long des cotes. Mais notes qu'j'suis à donf de parano, à 2 doigts de finir schizo. Faudrait que j'me freine sur la bière, le rhum, mais j'peine à, me résoudre à... me mettre à l'eau, au lait et au jus d'pommes Je crois que j'ai un putain d'gros problème avec l'alcool. A donf de parano, schyso, roloto coincé dans le cerveau, Québlo sur l'goulot d'ma dodo j'm'acharne pour faire les niveaux. Impossible d'y aller piano-piano, j'passe en mode solo. Sakifo in pil plat pou mèt lé cor, bien chô, bien chô. A donf de parano, couteau aiguisé, plaqué contre ma peau. Québlo sur l'goulot d'ma pil plat larak, je fais les niveaux. Pil plat tombée, la nuit tombée, mi koné sakifo, sortir de l'ombre, remplir les tombes, bientôt, bientôt... La nuit est tombée, la nuit étoilée. Le thermo à chuté mais dehors il fait encore plus de 20 degré. J'ai mis ma plus belle chemise, la grise. Grisé, alcoolisé, radicalisé, en mode haine attisée. La lame aiguisée, la case est quittée, la fini fumé l' zamal, et puis c'est, épuisé, avancer, raser les murs, avancer jusqu'à l'épicier. Sans trembler demander : "Oté moukat! Donn a mwin larak, ma di aou in bon 49 dégré té!" Bon ok, ça c'est fait. Faudrait maintenant qu'mon temps j'prenne. Avant d'rentrer, passer trinquer chez l'tavernier du quartier. J'me traine vers le bar, j'me pose, et j'peine à, me résoudre à commander au taulier autre chose qu'un verre de rhum. Assise à mes cotés, faut l'avouer, plutôt jolie elle est. son épaule dénudée dévoile un teint halé, tatoué. Son crâne est rasé, son âme sent l'cramé. Rien à blâmer, en macramé j'ai vu son coeur noué serré. C'est pa pou amizé, sa pou oublier mi koné ti fille la lu lé. Pa bézwin fé l'dovinèr lo frèr, pa la pou kosé lu l'été. Les mains serrées sur mon godet, mwin l'argarde lé boug qui servait : "Oté mounwoar! Armèt sa pou ti fille la é l'mèm z'afèr pou mwin té!" Tantine la la lève son tèt, l'armèt son veste. En fait, j'ai cru qu'elle avait pas compris, ou quelle avait mal compris. Et puis elle s'est approchée, m'a pris par le poignet, m'a serré, m'a chuchoté quelques mots, beaux je crois, j'sais pas, j'étais déjà plus là. 49 degré dans mon verre, lé mèm z'afèr pour ma nouvelle amie. Lafine rent' la case et à la lune, à la nuit, à ma mie du moment je dis : j'm'apelle henri, enfant d'marie et de je n'sais trop qui. Je n'ai pas d'enfants, beaucoup trop de temps cela m'aurait pris. Beaucoup trop de sentiments à donner qu'on ne m'a pas appris, et puis ainsi va la vie, ainsi va ma vie, c'est celle que j'ai choisis. Si un père j'avais eu, j'aurais voulu qu'il m'dise qu'il a merdé le jour où il m'a offert la vie. Si un père j'avais eu, j'aurais voulu qu'il m'dise qu'avant d'saigner une fille j'devrais ôter ma chemise. Je crois que j'ai un putain d'gros problème avec ma chemise. Je crois que j'ai un putain d'gros problème, et j'mise sur… ma lessive.
2.
Zamal 04:42
3.
L'amer (part. 1) hey Marie, j'saisis pas bien ta requête, dis marie, pourquoi t-en prendre à l'océan? même si, c'est pas vraiment clair dans ma tête, oh marie, je n'bouge pas que pour des harengs. tu n'tiens pas compte apparemment, qu'à faire la fête, j'ai pas la tête. si t'as pas tout jeté aux mouettes, j'goûterais ton cake en revenant... Hissez-haut, ici-bas, aussi seul que toi sur les flots me voilà... sans toi Hissez-haut, ici-bas, rêver d'être en toi Hissez-haut, mais voilà j'ai froid (1) à tes cotés j'ai froid. (2) dis Marie, je t'en prie ne fais pas ta tête, hey marie, d'ici la mer c'est pas marrant. même si, Il est vrai qu'j'ai quitté ta couette, oh marie, tu as tes chats et belle maman trop souvent sur mon élément je compte les jours et parle aux mouettes. Ce pourrait-il qu'un jour tu acceptes d'me partager à l'océan.
4.
Epreuves et sentiments Comme le voulait la coutume, j'ai visé entre le marteau et l'enclume. Comme le commandait ma plume, j'ai chanté mes fardeaux à la lune. D'une partition à l'autre, j'ai fait de mes démons les vôtres. Autre vie, il est temps d'afficher un sourire des plus resplendissant. Sans sang, sans censure c'est assurément moins gênant. S'encenser, c'est censé, c'est forcément inquiétant. Tant qu'il en sera encore temps, je prendrais les devants. Sans gants, sans chants, sans châtiments. Je suis mort à l'âge où j'comptais plus mes printemps. Le décor, à genou, fait preuve de sentiments. Si je sors, sans détours, je reviendrai un jour, t'exposer à nouveau mes rêves et mon amour. Sans faux, sans blancs, Je ne combats plus mes printemps. Cent maux, sans temps Epreuve de sentiments. Sans remords, je sors du décor. Oui, je sors du décor. Soumis, j'étais, à toutes les conditions. Sourire malgré les doutes et confusions. Sait-on jamais si l'âme est solution, alors sollicitons les sorts et dors puisque nous sommes d'accord. J' fais pas d'efforts pour m' rappeler qu' c'était le jour de ma deuxième mort que tu m'a chanté pour la première fois "no se puede vivir sin amor". Mourir, c'est juste dur la première fois, j' disais, la deuxième fois, les autres fois, ben… on s'y fait. On s'y fait, c'est ainsi. Non, ne pleure pas chérie. J'ai chèrement vendu, aux premiers fous venus, mon tout dernier sourire. A vrai dire, je me suis, tu sais, toujours préparé au pire. As- servi à servir jusqu'au dernier soupir.
5.
Il y a des jours où Y'a des jours où j'pleure devant mon âme affligée. Y'a des jours où j'meurs pour t'laisser me ranimer. Qui sait si ce n'est amusé que j'fait peur au carcajou. Y'a des jours où j'ai du mal à m'faire à l'idée que jamais plus toi et moi on n'sera alité. Tu sais, c'est ainsi, à une autre vie, mais y'a des jours où... Y'a des jours où, j'dois l'avouer, j'pleure d'vant les dessins animés. Mes enfants d'sentiments animés, gentiment, viennent ma tête caresser. Desseins non maquillés, sentiments affichés, affublés d'un sourire qu'ils voudraient m'communiquer. Autour de moi j'entends les voix des gars qui font : Ah ah ah ah! Dans le même temps d'autres en émoi tout bas qui font : Oh! Pardonnez-moi mais mon état n'est pas au blabla, blabla. J'en s'rais plutôt à me dire encore : tiens bon mon salaud! Y'a des jours où j'baille, y'a des jours où j'piaille, y'a des jours où j'braille, des jours où j'suis sur la paille. Chaque jour sa inn batay. Chaque jour pou mo marmay. Ti pa, ti pa, dousman nou sava, le boug léla, mé demand' pa oussa lu sava. Ti pa, ti pa, dousman nou sava, si ou léla, shap pa mounwoar, a mwin mi shap pa. Y'a des jours où,j'te regarde, et y'a un truc qui me gêne, plus j'te regarde, et plus j'vois en toi une bactérie pathogène. Pas de peine, pas de haine, pas même de compassion garçon, à chacun ses problèmes. Si mon âme laminée par ton air amusé, j'noie mon crâne épuisé dans des verres anisés. Animé de desseins plus ou moins estampés, j'pensais être accordé à toi à tout jamais. Y'a des jours où j'plane, y'a des jours où j'clame, y'a des jours où j'flane de gamme en gamme. Chaque jours jours j'ouvre mon âme, chaque jours pour toi ma flamme. Ti pa, ti pa, dousman nou sava, le boug léla, mé demand' pa oussa lu sava. Ti pa, ti pa, dousman nou sava, si ou léla, shap pa mounwoar, a mwin mi shap pa. Y'a des jours où j'clame pour voir nos corps onduler. On dû les séparer de peur de fusionner. Attirés qu'on était pour le mode allongé, si je t'ai adulé tout ça c'est du passé, c'est vrai. Y'a des jours où l'soleil me fou la pêche et m'lèche doucement la peau du coup. C'est doux. C'est fou, mais y'a des jours où sur mes joues, je vous l'avoue, mes larmes sont pour vous.
6.
Jeunesse formidable Petit, admiré. De moi on prenait soin. J'me souviens bien, de rien je n'ai manqué. J'ai grandi, mes soucis, hum… aussi. Si certes encore, d'accord, alors, de prime abord je crois qu'on m'apprécie ; le sentiment grandit en moi que du décor je fait partie. Partie terminée. Moins d'amis dans l'quartier. Plus d'jardin, plus d'copains, moins d'oiseaux et plus de chiens. Oh bien sûr, je savais que les vents, que les gens, que les temps changent. Un jour les vents m'ont dit : "C'est comme ça, tu vieillis." Printemps, épuisé. J'me sens ignoré. On sait que je suis là, mais plus personne me voit. Aujourd'hui, gros soucis. Humm… Soumis, je vois venir, le pire. Comment te dire, décrire, tes frères que j'ai aimé, présentement armés de haches approchent… Je fini donc ainsi…
7.
Toujours plus Tu voudrais plus d'amour, de parfum, de velours. Toujours plus d'amour, mon amour. Tu voudrais plus d'amour, de parfum, de velours. Toujours plus d'amour et du rêve autour. On vit sa vie, on vit ses maléfices. On pleure, on rit, on crie ses sacrifices. Parfois on prie, parfois on croit batir des édifices. On en oublie la pluie, les précipices. Petit, j'croyais qu'l'amour c'était, du même côté, ensemble regarder. A tes côtés, du temps passé, peut-être pas assez, il ne resterai qu'un fossé. Je vis ma vie, je vis mes maléfices. Je pleure, je ris, je vis sans artifices. Parfois je cris, parfois je crois à nos sourires complices. Et j'en oublie la vie, ses sacrifices. Tu me voyais être attaché aux désirs de ma tendre désirée. Regards croisés, puis égarés, crois moi de plaies en plaies je finirais noyé. Toujours plus d'affection mon mignon. Toujours plus de bastons entre filles et garçons. Concédons de toute façon qu'j'n'ai pas de solution. De plus, j'avoue qu'si on m'sort un couteau sans raisons à mon tour j'sors les cannons. Toujours plus d'ambition et de bulles de savon. Dans tes potions, garçon, toujours plus de glaçons. Apollon s'appeler pour combler sa vénus. Mais, ma muse m'use et m'amuse, elle voudrait... toujours plus.
8.
Il pleut 02:13
Il pleut j'ai pas osé assassiné l'amour que j'ai pour toi porté. j'ai rassemblé mes vérités, j'ai à l'idée encore de t'embrasser. j'ai pas, j'ai pas voulu être amoureux, qu'est-ce que j'y peux? il me semble qu'aujourd'hui il pleut, ma foi tant mieux. j'ai ressassé, sans censurer, les mots que j'ai de toi garder. je reconnais ma cecité. je n'ai cessé, dans mes pensées, de t'enlacer. j'ai pas, j'ai pas voulu être amoureux, qu'est-ce que j'y peux? l'air est lourd, le ciel orageux, quel est l'enjeu? Effacer les scellés posés, puis c'est avouer les faits : je n'ai cessé, dans mes pensées, de t'enlacer.
9.
L'amer (part. 2) Tu sais Marie, je ne peux rester amarré aux marais, au mieux à r'garder les marées. Aux feux d'cheminées collé, en col roulé, emmitouflé, rester planté, tout ça la moitié de l'année. l'ciré mouillé, j'préfère, tu sais, défier la mer agitée... Je vis ici l'esprit épris d'un souvenir qui s'enfuit. J'n'ai plus de rêves, plus d'paradis, et toi Marie, tu me dis : Sachez charmer monsieur, mes chats, si un jour il vous dit De passer monsieur, par ici, car c'est chez eux qu'je vis... mo tèt la pu bon, la pu bon mo tèt té marie, kossa k'larivé? mo tèt la pu bon, la pu bon mo tèt akoz té, ti fleur la fané?

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released November 1, 2014

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